Contribution au débat
1- Ne pas parler "d'investissement très lourds" sans préciser de quoi il s'agit
2- Le système actuellement développé et presque exclusivement
subventionné est celui dit "Plancher solaire direct" . Pas plus mauvais qu'un
autre , ni meilleur . C'est un choix de type industriel qui permet à deux
fabricants de survivre depuis vingt ans . Mirage de l'industrie qui serait même
capable d'exporter .
3-On peut faire d'autres choix :
- Systèmes passifs : serres solaires, murs Trombe, colonnes chaudes etc...
- Systèmes actifs à air ou à eau construits sur le chantier par les entreprises
du bâtiment au moins aussi fiables et moins coûteux .Avec ou sans stockage
séparé .
- Cela conduit à une réflexion approfondie sur l'orientation , l'implantation et
la dimension des ouvertures, l'utilisation judicieuse des masses thermiques .
Il faut se donner un peu de mal, mais cela en vaut la peine . Il y a eu un
certain nombre d'expériences interessantes .
-4 Se décider à lancer la recherche tous azimuts pour affiner et sécuriser ce
qui existe et découvrir de nouveaux procédés . Tout est encore à faire . C'est
d'ailleurs le principal inconvénient du plancher solaire direct de donner à
croire que tout est au point et que là est la seule solution .
A le fin des années 70 le Plan Constuction avait bien montré le chemin par les
colloques de Collioure qui rénissaient tous ceux qui à un titre ou un autre
(chercheurs, universitaitres, ingénieurs, architectes...) travaillaient dans ce
domaine .
5- Dans le numéro 100 de Energie Solaire Actualités , il y a plus de vingt ans,
j'avais déclaré qu'on pourrait ne plus construire que des logements utilisant
l'énergie solaire pour le chauffage ce qui aurait généré une économie d'au
minimum 50% de combustibles fossiles . Avant de penser qu'il s'agit d'une
rêverie utopique, cela aurait mérité réflexion . La démonstration était, est
toujours faisable .
Michel Franjus architecte retraité