Saint Sébastien sur Loire, le 8 Août 2015
Cher BPlast Vertou (44120) Entreprise de Menuiseries PVC
Début février 2015, ma femme et moi te confiions la conception de notre porte d’entrée…
Petit résumé : Février, signature du contrat (un contrat à 2600 billets quand même..), sur ce dernier, tu nous certifies que nous aurons notre porte livrée dans un délai de 6 à 8 semaines. Fin mars (7ème semaine), je t’appelle pour savoir si à tout hasard notre porte est arrivée afin d’avancer un peu nos travaux. Là, tu m’apprends que ton métreur, est parti en vacances au ski avec nos plans et qu’il s’est malencontreusement cassé la cheville (une larmiche coule alors sur ma joue) et que du coup la porte n’a même pas été commandée ( il est vrai qu’une jambe cassée ne permet pas d’utiliser un téléphone) et que, de par le fait, un autre délai de 6 à 8 semaines est nécessaire pour enfin commander cette porte. Je te demande s’il est possible d’avoir une porte provisoire. Ton gentil commercial me répond par la négative prétextant que je suis un particulier et que ce genre de choses ne se fait pas dans ton entreprise. Bon… C’est d’ailleurs le dernier contact avec ce saumâtre et galipoteux personnage. J’appelle donc ton siège à Vire, où l’on m’affirme que si, c’est possible, et que je serai livré sous 15 jours… Re-bon… Mi-avril, je passe donc chercher la dite porte dans ton stock (il ne nous manquera plus que le verre Sécurit posé par tes soins). Début mai, après plusieurs retards de commandes/livraison, les vitres arrivent enfin, et un de tes talentueux poseurs vient tenter de nous installer ces dernières mais sa massette cogne la tierce vitrée de notre entrée et… la casse !
Depuis ce jour, nous attendons le remplacement qui devait arriver début juillet, puis fin juillet, puis… nous sommes aujourd’hui le 9 août. Tu ne m’as pas appelé et j’apprends que tu es en congés jusqu’au 24 août… Fin du résumé.
Attention, si ce vocabulaire t’échappe, je compte sur toi pour traverser la rue et demander à un voisin de te traduire la suite de cette missive.
Peut-être te souviens-tu que durant ces longs mois, je t’ai appelé à maintes reprises pour te faire part de mon mécontentement, en te laissant deviné que je ferai connaître tes qualités et compétences au plus grand nombre, et comme moi, je fais ce que je dis, je t’écris cette bafouille, par courrier, à Vertou, mais également au siège de Vire, et pour éviter à d’autres malheureux pigeons de faire l’erreur de passer la porte de ton entreprise, à « 60 millions de consommateurs », « UFC Que choisir », puis bien sûrs, Facebook, Twitter, LinkedIn etc… Pour que cette mésaventure soit relayée le plus possible.
Soyons clair, à ce stade, je ne cherche pas, ni à avoir une ristourne ni à te conseiller dans le but de t’améliorer, il me semble que tu as choisis tes collaborateurs dans cette optique (c’est ce que ferait une société sérieuse et efficace).
Pour commencer, l’émanation pestilentielle du néant, que tu rémunères en tant que « commercial » ne m’a plus jamais donné signe de vie suite à l’accident de ton triste cascadeur, rebut négligé par les boueurs de métreur. De plus, la petite potiche invertébrée à la cervelle trouée comme un harmonica qui te sert de « secrétaire » ne nous a jamais appelé pour nous prévenir d’un quelconque retard (il me faudra appeler pour recevoir ces infos désastreuses, et ce à chaque fois…).
Crois-le ou non (très) cher BPlast Vertou, je ne suis pas énervé.. tu me verrais courir nu dans tes locaux à sodomiser la concrétisation abjecte de l’imbécilité humaine que sont tes employés à l’aide d’un fer à béton de 78mm en hurlant des Allahou Akbar et détruisant ton showroom au volant d’un bulldozer. Mais comme je te l’ai dis, je ne suis pas « encore » énervé.
En espérant que ton pauvre cervelet commence à faire du survoltage, et que ce courrier ne te laisse pas de glace, pauvre pingouin , je te laisse un petit temps de réaction (3 minutes) avant de te faire la publicité que tu mérites.
Préservant le peu de respect qu’il me reste pour d’autres, je te souhaite, excessivement cher BPlast Vertou, une longue et douloureuse agonie.
Richarth Oliver