Messagepar discutons » 07 août 2014, 14:56
J'habite à environ 45 km au nord de Paris. Je ne suis dons pas loin de la capital.
Pourtant, je n'arrive pas à trouver de médecins traitants. La réponse est toujours la même, nous ne pouvons pas dépasser le quota. Deux médecins sont partis à la retraite pourtant, il y a de nouvelles habitations dans ma commune. Elle s’agrandit. Une classe a même été ouverte. Qui va soigner ces enfants ? Ayant un traitement à prendre à vie, j'ai expliqué que je devais prolonger mon traitement. Il m'est impératif de ne pas l'arrêter. Les secrétaires n'ont rien voulu entendre (je ne leurs en veut pas car elles ont dû suivre une consigne). Je ne pouvais pas imaginer aller aux urgences juste pour une ordonnance. Nous savons bien qu'ils sont saturés. Mon médecin se trouve dans mon ancien lieu d'habitation, à 24 km de chez moi. Je n'avais pas voulu m'en séparer en raison de mon suivi médical. De plus celui-ci est en vacances. Aujourd'hui, la distance commence à me poser problème. J'espérais trouver un nouveau médecin dans un autre village, à 3 km de chez moi. Nous allons face à une situation où il faudra payer le prix fort pour avoir un médecin libéral qui appliquera ses tarifs dont une grosse partie ne sera pas remboursée. Que penser des personnes âgées, des retraités, des personnes au chômage ou sans ressources, ils serons exclus d'un acquis que nos ancêtres ont laborieusement mis en place. Nous élus (peu importe le parti politique, je ne porte aucun jugement) devrons tôt ou tard se pencher sur ce crucial problème. Il finira par y avoir des "cahiers de doléances" (comme ici) qui remonterons de nos communes. Ne risquons-nous pas d'aller vers un système à l'anglaise ou à l'américaine ? Les soins y sont excessivement chers si, le patient fait appel à un médecin en dehors de ceux qui prescrivent les tarifs imposés. Pour les autres, les temps d'attente sont très longues. J'ai eu des témoignages d'amis britanniques. Allons-nous vers une santé à deux vitesse ? Celle des pauvres (80% des Français gagnent moins de 2000 € par mois dont 80% vivent avec moins de 1500€ sans oublié les petites retraites d'environs 800€, les chômeurs, fins de droits, étudiants etc...) et celle des riches. Cela ne résout en rien mon problème, je suis à la recherche d'un médecin.
Proverbe chinois: "Santé sans argent est maladie sans douleur.", Ce proverbe assimile la pauvreté à une maladie, il sous-entend que le manque de moyens est un très grand handicap.