Messagepar Ludom » 26 nov. 2012, 19:42
J'ai 42 ans, suis aide soignante et élève seule mon petit garçon de 10ans. J'achète un appartement il y a 1 an. Deux arnaques: l'une au niveau de l'installation électrique avant compteur. En créant une petite copropriété, le vendeur a tout simplement "oublié" de créer la distribution électrique individuelle. Rien n'est aux normes, nous risquons l'électrocution + l'incendie de la colonne montante ayant abouti à la coupure de courant le 16 octobre dernier.
Mon fils, mes animaux et moi sommes à la rue depuis...
La 2ème arnaque concerne l'assainissement et la fausse déclaration dans l'acte de vente: le raccordement au tout à l'égout n'est que partiel, une partie des eaux usées s'écoule dans un puits sauvage, au pied de la terrasse des voisins du RDC.
Depuis le mois de juin dernier, je demande à la justice la condamnation du vendeur à exécuter les travaux de mise aux normes, à ses frais, …en vain...
1) aucune suite n'a été donnée à mes plaintes contre le harcèlement du vendeur (qui habite l'appartement du dessus), contre les menaces, dégradations, trafic divers à ma porte...
2) abstention de jugement et ignorance des pièces maîtresse: le juge des référés (en l'occurrence, le Président du TGI saisi) semble tout simplement, ne pas les avoir lues. Résultat: 4 renvois (sans aucune justification) et 5 mois plus tard, l'affaire n'est pas jugée, elle est renvoyée devant un juge de fonds. Pour couronner le tout, étant donnés les barèmes de l'aide juridictionnelle, je suis considérée comme trop riche pour en bénéficier. Comment vais-je pouvoir payer une procédure supplémentaire, tout en continuant à vivre décemment?
3) aujourd'hui, j'ai descolarisé mon fils dans l'urgence, je suis hébergée chez une amie, je quitte mon emploi ainsi que l'Alsace et nous partons habiter chez mes parents en Bourgogne
4) je suis prisonnière de cet appartement que je ne peux ni vendre ni habiter, condamnée à loger chez mes parents, soumise au bon-vouloir d'une justice aux décisions plus que surprenantes.
Par manque de preuve, je ne peux tout raconter, des personnes influentes sont impliquées dans cette histoire: je suis face à un panier de crabes, et la loi de l'omerta m'empêche d'obtenir les renseignements nécessaires.
Conclusion: un [Message Modéré] récidiviste, spécialisé en harcèlement et trafics en tout genre, a priori connu des services de l'ordre, peut tranquillement poursuivre ses petites habitudes au nez et aux vues de tout le monde, sur le dos de gens honnêtes et/ou de la société, sans en être nullement inquiété.
Première question: pourquoi un appareil judiciaire, dont on dit qu'il est débordé se permet-il le lux de renvoyer des affaires dont les dossiers sont complets et les jugements tout tracés par la jurisprudence?
Seconde question: à quel côté de la barrière faut-il appartenir pour espérer être protégé et voir ses droits appliqués?
Un auteur inconnu a dit: "la morale ne compte pour rien, dès lors qu'elle entre en conflit avec l'intérêt égoïste"