Droits d'auteur (Dadvsi)

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PIRATE? moi?
Je suis un vieux con de 62 ans, amateur de Jazz (d'Armstrong années 20 jusqu'à Coltrane années 60) qui souhaite écouter des trucs qu'il jugeait ringards à 20 ans,qui datent souvent d'avant 1940 car à l'époque les musiques et chansons duraient plus de 20 ans et en tous cas plus de 20 jours, mais qui maintenant lui grattent la nostalgie: eh bien, tout ça n'existe pas dans les catalogues de Messieurs [Message Modéré] et consorts.

Exemples:
**le facteur de santa Cruz, l'auberge des 3 canards, le chaland qui passe (pour avoir ce titre la seule méthode est d'acheter une compil de 12 CD!)
**les vieux Bechet (jamais ressortis dans des compiles merdiques où sévit "petite fleur": à dégueuler de satiété alors que c'est un morceau
génial),
** les Coltrane au sax alto
** Zoot Sims: 250 albums gravés et UN SEUL trouvable en France en magasin FNAC!
** Jabbo SMITH, un trompette qui fut l'égal d'Armstrong et le précurseur des Big Bands d'Ellington ou Basie
tout ça pas en vente...ou pas trouvable ou pas disponible et PLUS JAMAIS DISPONIBLE car pas rentable vu les volumes possibles: on parle de
culture à propos des culculteries de "nouvelle star" (ça existe!) et ON ENTERRE LA CULTURE AU NOM DU FRIC!

Non je ne suis pas un pirate, je ne télécharge pas les staracadémichiennes. Ce que je télécharge est à 99,9% du matériel indisponible à la vente car sans marché suffisant.
Ces messieurs-dames de l'industrie du CD ne peuvent se paindre du manque à gagner me concernant, ils n'ont rien à me vendre.

Alors Monsieur [Message Modéré], lâche moi les baskets, réduis tes cigares, augmente tes "artistes" mais choisis en de BONS et surtout laisse la
culture (consulte un dictionnaire) vivre sa vie.

[visiteur]

Je suis pour la licence globale mais UNIQUEMENT pour les oeuvres encore commercialisées car je ne télécharge que dela musique ou des chansons désormais introuvables sauf dans des compilations bon marché lorsqu'elles sont en fin de droits.
Ou alors il faut obliger les Majors à mettre en ligne tous les catalogues et les stocks non ré-édités.

[visiteur]

Ce projet est une excellente chose car:

1) Il permet de télécharger tout en rémunérant les ayants droits, certe au forfait mais quelles différence avec la radio? la télévision?

2) C'est la téchnologie du futur, comme la radio en son temps nul ne pourra l'empécher, il faut cesser de se battre contre le vent cela ralentie le progrès uniquement.

3) Cela laisse le choix aux internautes de prendre ou pas ce mode de téléchargement.

4) Si cela permet de diminuer les profits scandaleux (millions d'euros) de certains artistes c'est pas un mal... Qu'un artiste gagne de l'argent ok mais pas dans des proportions outragente pour un smiccard! Si il n'est pas content il fait autre chose point barre.

5) A contrario cela permettra à des artistes plus modestes de se faire connaitre, excellente chose.

Bref, la licence globale excellente chose, c'est le progrès, l'avenir pour tous, un choix instantané pour l'internaute, une meilleure répartition des contenus et des rémunérations pour les artistes...

La licence globale c'est la fin de la supprématie de l'argent dans l'artistique, c'est le choix de l'utilisateur et non plus du marketing sauvage, en effet dans le systéme actuel seul ceux qui ont les moyens peuvent se faire entendre et donc se faire acheter, un utilisateur ne peut pas prendre le risque de débourser son argent à l'aveugle ce qui limite l'accès des artistes au marché.

Le seul obstacle à cette licence globale c'est le lobbying des maisons de disques qui contrôle le marché actuellement et ne veulent pas voir partir la poule aux oeufs d'or...Il faut c'est impératif briser ces lobbying pour le bien de tous.

[visiteur]

Qui parle de gratuité? La licence globale n'est pas gratuité mais un autre mode de rémunération alors aimeriez vous trouver que trois magazine en kiosque controlé par un seul éditeur?

[visiteur]

C'est d'ailleurs pour cela, bien entendu, que plus il y a de téléchargements en P2P, moins de CD sont vendus. Naturellement, tout le monde fait comme vous, écoute en P2P pour se faire une opinion, découvrir, etc., puis va gentiment s'acheter un CD qu'il a déjà sur son disque dur. Ben voyons...

[visiteur]

Je pense que la licence globale serait une très bonne chose d'autant que l'on participerais aux droits d'auteurs,ceci règlerais bon nombre de chose!Les majors ne semble pas d'accord car il n'aurait plus aucun controle!!Vous faites un travail formidable!Continuez!!!!

[visiteur]

Chère Arlette... Vous permettez que je vous appelle Arlette ?

A propos de votre 1/ : justement, les premiers concernés savent que la licence légale (radio) ne les rémunère pas, et que la licence globale ne le fera pas plus. Qu'on ne parle donc pas de rémunération des ayants-droit, ils n'en veulent pas... Je sais qu'il existe une forte tendance à vouloir faire le bonheur des gens malgré eux chez certains, mais bon...
La différence avec la radio, c'est que votre copie d'une émission radio n'est pas multipliée par des millions par la magie du numérique et de la mise à disposition. Une copie (privée) dans un cas, des millions dans l'autre, ça suffit comme différence ?

Sur votre 2 : certes c'est la technologie du futur ; mais je doute que le concept de gratuité, car c'est bien de ça qu'il s'agit, soit le système économique du futur, si ce n'est en rêve.

Sur votre 3/ : le choix des internautes de prendre "ou pas" : tout est dans le "ou pas" : pourquoi payer quand on ne risque rien à ne pas payer ?
En revanche, tout artiste débutant "ou pas" a le choix de mettre à disposition en ligne, gratuitement "ou pas", ses oeuvres.
C'est ce choix-là qu'ils n'auront plus avec la licence globale. Merci pour la liberté.

Sur votre 4/ et les profits scandaleux etc. : chère Arlette, qu'y a-t-il de choquant à ce que celui qui touche le plus grand nombre gagne de l'argent ? Combien d'emplois dans un CD et une tournée de Johnny ?

Sur votre 5/ : en quoi la licence globale va-t-elle permettre aux artistes modestes de se faire connaître ?? Qqchose m'échappe. Il n'y aura plus de budget pour produire, plus de budget pour communiquer, sauf pour les "gros" dont on sera sûr qu'ils vendront !

Chère Arlette, merci de vous abstenir de vous préoccuper du "bien de tous", comme vous dites, je ne m'y retrouve pas, ni moi ni beaucoup d'autres. Viva la libertad !

[jack]

Bonjour,
Presque tous les pirates ont ce langage.
Il y a d'autres moyens de découvrir des nouvelles musiques ou de la variété. Les radios, la télé.
Salut.

[visiteur]

Au fait, Jonnhy s'est barré e Belgique avec son portefeuille pour ne plus payer d'impôt en France. Les impôts indirects et directs n'iront plus au trésor public français. Réfugié fiscal c'est à la mode, il fait travailler du monde. Mais c'est un autre problème.

Je veux juste savoir à qui profite tel ou tel autre système de licence. Personnellement, je trouve que l'industrie du disque est bien une industrie de biens de consommation et bien fol celui qui suit. Le besoin d'acheter tel ou tel artiste revient plus de la consommation de masse que de la culture. Donc effectivement dans ce cas là on achète un produit et non un accès à la culture.
Comment respecter un artiste une oeuvre quand la maison de disque ne le respecte revend les droits à n'importe qui et qu'un artiste ne respecte pas son public. Ils monopolisent mon téléviseur, je n'ai pas besoin de les télécharger, qu'ils vivent leurs vies et gagnent beaucoup d'argent, ce n'est pas mon problème.

Je suis bien d'accord pour un système de licence d'exploitation équivalent aux médicaments qui permet pendant un certain temps à ceux qui en vive d'en vivre dignement.

[visiteur]

Bonjour, il y a en effet beaucoup de confusions sur ce débat important devant l'avenir numérique que l'on nous promet.
Ce qui semble au coeur de ce débat, c'est la gratuité.
Pour cela il y une chose que je ne comprend pas:UFC Que Choisir a décidé de soutenir "l'aliance public-artistes" sur le projet de licenge globale. Mis à part que les conditions réelles d'une telle éventualité ne soient pas du tout satisfaisante pour les ayant droits, il compromet de façon lourde la seule gratuité que l'on est en droit de réclamer en tant que consommateur, j'ai nommer : l'accès à internet.

Une véritable demande de gratuité pour accéder à internet est en marche avec le monde du "logiciel libre", ce droit est en partie un service que n'importe quel internaute peut avoir, dans la mesure où ne nombreuses initiatives commencent à voir le jour et à être identifiables. Des lieux publics donnent aujourd'hui un accès à internet via Wi-fi allant de la brasserie du coin aux projets en cours de couverture wi-fi fournis par les communes ainsi que quelques initiatives locales comme ces connections partagées par un même immeuble ou lotissement, toujours par wi-fi.
Que penser au passage d'une connection à 30 € sur laquelle se branchent une dixaines d'internautes pour 3 € chacun, et qui téléchargent "à donf"...
Le véritable dimème se trouve là : une connection à internet le moins cher possible, sinon gratuite et pourquoi pas anonyme n'est pas compatible avec un droit d'auteur à soutenir.
Si j'osai, je dirais que prélever un forfait sur des connections payées et utilisées par un nomble indefinissable d'internautes relève de la pensée magique.
Des solutions doivent être envisager pour contenter ces deux paramêtres:gratuité in fine de l'accès internet et pérénité du droit d'auteur. Ces solutions semblent passer par la loi, mais il serait judicieux d'introduire des règles sur les échanges pair-à-pair dont l'observation doit s'appliquer aux concepteurs de logiciels d'échange.Pour ce faire, il est nécessaire qu'un tel projet de loi soit compatible à la fois avec le droit européen et américain. Pourquoi américain ? parce que pour imposer des règles qui, soyont précis, permetteraient une comptabilité "pièce à pièce" dans l'utilisation d'un logiciel p2p, il faut un consensus accessible à toutes les nations pratiquant la répartition et le rénumération des droits d'auteur.
Pour le coup, défendre la licence globale permet aux fournisseurs d'accès de se maintenir comme dominant sur un service à vocation gratuite. De ce point de vue, la défense des consomateurs n'est pas très évidente.

Personellement, je suis pour une gratuité d'accès au web et une rénumération équitable des auteurs. J'espère que ce n'est pas le manque d'immagination qui fera défaut à cette inévitable loi sur les usages numériques.
Des pistes se dessinent, et toutes les personnes concernées doivent ABSOLUMENT s'y retrouver, le problême sera peut-être aussi de ne pas en oublier.