Messagepar visiteur » 30 avr. 2004, 15:10
Témoin de Gascogne, bonjour,
J’ai pris connaissance de votre analyse et j’apporte ma contribution.
Je participe à des commissions sur la qualité de l’eau, des nitrates, et c’est vrai que la notion de paysan est dépassée et fait partie de l’imagerie d’Epinal : mais cette notion est véhiculée par les représentants des chambres d’agriculture et sont très vexés lorsque l’on utilise le terme « d’agro-industriels» qui est, me semble-il, plus approprié aujourd’hui car une exploitation agricole est conduite avec des notions de management, de recherche de profits maxi dans la région où je réside (77). L’environnement est pris en compte dans la mesure où il peut générer un profit : « demandez-nous le respect des règles environnementales = payez pour cela = on fera » voilà le discours qui est tenu dans ces commissions par les représentants des Chambres d’Agriculture.
Quant à innocenter les pratiques domestiques de culture il nous faut prendre notre part de responsabilité qui est plus ou moins grande suivant que l’on demeure dans une zone urbaine ou rurale.
Une étude, menée durant quatre ans dans le 94 sur le Réveillon et le Morbras, affluents de l’Yerres dans une zone urbaine a conclu que les pollutions étaient réparties en 1/3 industriels et APAD (activités de production assimilées domestiques), 1/3 domestique (désherbages et traitement anti-mousse surtout), 1/3 agricole (horticulture).
Un de Troyes ;-)