Messagepar totojuillet2012 » 16 juil. 2012, 15:52
La modification par la Banque Postale des dates du prélèvement des achats réalisés au moyen de la carte de crédit à débit différé, sans variation de la date d'arrêté, ni du coût de la carte, décision unilatérale, est regrettable.
Elle limite maintenant l'intérêt de la carte à débit différé, notamment pour une bonne gestion des transferts entre livret, compte courant, représentant une perte, a minima, d'une quinzaine d'intérêts, et pour d'autres un risque de découvert associé à des agios en fonction de la date de règlement des salaire ou retraite.
et rend la Banque Postale moins compétitive par rapport à d'autres établissements qui ont une date d'arrêté proche du 20/22 du mois avec une prélèvement le dernier jour du mois.
Par ailleurs, la période semble particulièrement mal choisie pour ce changement (septembre), car elle correspond au retour de vacances, à la rentrée des classes et à l'arrivée des feuilles d'impôts.
Ce nouveau positionnement de la Banque Postale m'étonne beaucoup, surtout associé :
- à une remise en cause des retraits gratuits, facturation à partir du 6éme.
- à des augmentations importantes de cotisations :
°e-carte bleue : 10,00 euros en mai 2009 et 12,50 euros en mai 2012, soit 25%
d'augmentation en à peine 3 ans et 13,00 à partir de juin 2012.
° Adispo trimestriel : 16,15 euros en avril 2009 et 18,92 euros en juillet 2012, soit 17,15 %
en 3 ans.
Ces pourcentages d'évolution dépassent de loin l'évolution de l'économie, notamment de l'indice des prix, des salaires et des retraites pour un service qui demeure inchangé, et même réduit.
A cela s'ajoute la suppression unilatérale et sans information préalable de données
personnelles (Suivi de valeurs) dans l'onglet « bourses » pour les remplacer par des « publicités » concernant les produits financiers Postes, qui de mon point du vue devraient plutôt se situer en page d'accueil et non sur les pages personnelles.
J'avais choisi, après études comparatives, la Banque Postale en 2009 pour ses conditions
compétitives, or, a priori, la politique commerciale de la Banque Postale semble rejoindre celle des autres établissements financiers, ce qui me paraît dommageable pour son image et préjudiciable pour beaucoup de ses clients.